Coacher avec les Intelligences Multiples

Coacher avec les Intelligences Multiples

Enfant, adolescent, ou adulte nous sommes tous les jours confrontés à l’obligation d’apprendre. Dans le passé, par manque de motivation ou de méthodes, l’apprentissage a pu être difficile. Un coaching basé sur les intelligences multiples peut apporter de nombreuses possibilités pour apprendre avec plaisir et efficacité. Les Intelligences Multiples utilisées comme outil de coaching.oacher avec les Intelligences Multiples

Nous vous proposons de découvrir de nombreux outils à travers les intelligences intrapersonnelle, interpersonnelle, visuo-spatiale et kinesthésique.

Comment mobiliser l’intelligence intrapersonnelle, l’intelligence interpersonnelle et l’intelligence visuo-spatiale et kinesthésique ?

L’intelligence intrapersonnelle

Mobiliser l'intelligence intrapersonnelleSavoir qui on est, connaître ses forces et ses faiblesses, se fixer des objectifs que l’on souhaite atteindre et déterminer les stratégies pour atteindre notre but sont de réels moteurs pour l’apprentissage d’un enfant. Parfois, ce dernier a une difficulté à définir qui il est et comment il peut agir. À cette fin, de nombreux outils existent.

L’autolouange

Mobiliser l'intelligence intrapersonnellePratique ancestrale, remise au goût du jour par Kabuta et Marie Milis, l’autolouange est un outil formidable qui donne la possibilité à son auteur de regonfler son estime de lui.

  • Jean Kabuta, professeur de linguistique et de littérature à l’université de Gand et écrivain, a ramené cette pratique dans notre pays.
    • Marie Milis, enseignante, a eu quant à elle le grand mérite d’introduire cet outil dans le monde de l’école. Un merveilleux outil qui soigne les blessés de l’apprentissage. Il agit sur la conscience et l’estime de soi.

À partir d’un objet de départ : une photo, un objet du quotidien, un paysage,… l’auteur se met à le décrire. Il ne s’agit pas d’une œuvre littéraire. Il laisse sa pensée se promener et inscrire les mots sur sa feuille. La description comportera automatiquement des qualités : cet arbre est fort parce qu’il est chatoyant,…

Dans un second temps, l’autolouange va s’appuyer sur les qualités de l’auteur qui indiquera avec sa plume en quoi il est plus fort, plus chatoyant,… À cette fin, il doit s’exprimer en « je », ne pas mentir et amplifier les propos.

L’exercice peut être difficile dans une société où le compliment se fait rare. Il ne s’agit pas de dire qu’on est le plus fort du monde mais de prendre conscience que l’on n’est pas aussi faible que ce que l’on pensait.

Voici un exemple d’autolouange qui a été fait à partir d’une image représentant un animal. Le texte n’a pas été retravaillé, ni corrigé, l’objectif étant de montrer que la forme a peu d’importance.

« Bonjour je suis le bonhomme Panda je suis imposant et discret. Je me cache souvent dans un arbre. Les mauvaises langues diraient que je suis là uniquement pour combler mon estomac. Ce n’est pas faux mais pas vrai non plus. J’aime observer. Mes yeux et la zone noire qui les entoure donne l’impression à tout le monde que je suis endormi et que je ne fais rien. C’est faux, c’est du camouflage en effet j’aime observer tout le monde. Le plus discrètement possible j’aime analyser les comportements de chacun et réfléchir. Réfléchir c’est aussi très important pour moi. Ce n’est pas parce que je bouge peu que je ne suis pas en pleine action….intellectuelle. A côté de cela j’aime bien Profiter de ma stature afin d’impressionner, de protéger les autres…j’aime rouler des mécaniques mais toujours pour le bien de mes proches.

Réfléchir c’est quelque chose que je fais tout le temps matin midi et soir et même la nuit. C’est une drogue. Cela rend peut être ma vie fatiguante mais cela me permet d’être actif et efficace. A mon âge, faire le parcours que je fais sans réfléchir est impossible. Je peux dire Renaud que j’ai réussi parce que je réfléchis et j’observe.

Sans ma capacité d’observation et d’analyse je n’aurais pas réussi. J’étudie mes concurrents : qui ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils ne font pas. J’analyse le public : quelles sont leurs besoins ? Cette observation est cruciale si je veux pouvoir agir, réussir et aider les autres.

Et oui, on pourrait croire que je suis égoïste, que je suis centré sur ma réussite ce n’est pas tout à fait faux mais pas tout à fait vrai parce que mon objectif premier est d’aider celui qui est dans le besoin, l’amener à avoir un parcours scolaire heureux et à réussir. A cette fin, j’utiliserai tous mes atouts, toutes mes compétences, sans compter parce que l’autre, il le vaut bien. »

L’art thérapie

L’art-thérapie est une méthode qui vise à s’appuyer sur le potentiel d’expression artistique et la créativité d’une personne à des fins psychothérapeutiques ou de développement personnel. Dans l’environnement qui est le nôtre, à savoir le contexte pédagogique, notre objectif n’est pas thérapeutique.

Cette discipline fournit un nombre incalculable d’exercices favorisant l’introspection et le développement personnel. Tantôt linguistique, tantôt visuo-spatial, chaque personne intéressée trouvera des produits à réaliser qui leur parleront.

Les techniques d’impact

Issues du monde du marketing, les techniques d’impact ont pour but d’attirer le regard et de développer un intérêt. Mobilisant les sens, elles consistent en de petites expériences visuelles permettant de faire passer un message sur le sujet souhaité.

– Pourquoi est-il important d’apprendre ?

– En quoi as-tu de la valeur ?

– Pourquoi est-il important de respecter l’autre ?

Dr. Beaulieu a élaboré une série d’outils thérapeutiques et de techniques d’impactantes. Ces dernières s’inspirent de la thérapie d’impact de Jacobs1.

La thérapie d’impact est une thérapie brève qui intègre les dernières connaissances sur la mémoire, la gestion des émotions et qui combine les théories et pratiques de différentes approches, soit : la psychologie positive, l’approche émotivo-relationnelle, l’analyse transactionnelle, la thérapie orientée solution, la programmation neuro-linguistique, la Gestlat et la thérapie réalité.

L’approche est davantage utilisée dans le monde du marketing. Beaulieu définit 9 principes :
• Utilisation de l’ensemble des sens : une information qui est présentée de manière à mobiliser l’ensemble des sens sera mieux intégrée qu’une connaissance qui ne fera appel qu’à un seul sens. La mémoire multisensorielle est beaucoup plus forte que la seule mémoire verbale.
• Ancrage dans le connu : une nouvelle connaissance sera d’autant mieux assimilée qu’elle sera reliée à des savoirs acquis préalablement.
• Utilisation des émotions significatives : une connaissance chargée émotivement de manière positive ou négative sera mieux intégrée qu’une information n’ayant aucun impact émotionnel.
• Principe de l’intérêt : l’esprit est attiré par la nouveauté car elle est source de risques et apporte la possibilité de faire des choix.
• Plaisir : la mémorisation est d’autant plus efficace qu’elle apporte du plaisir tant par le sujet que par l’activité.
• Importance des associations : une information isolée est plus difficile à acquérir que des informations que l’on peut relier entre elles.
• Travailler sur du concret : afin de favoriser un apprentissage positif, il faut baser l’apprentissage sur des éléments tangibles qui sont souvent la source du problème (compétences). Par exemple, l’incompétence d’un élève est souvent liée à un problème au niveau du comportement : absence d’actions ou inappropriées. L’élève et/ou l’enseignant agiront sur les actions.
• Voir pour mieux comprendre : pouvoir visualiser positivement le résultat d’une action avant de la faire facilite la démarche de l’individu. Selon les recherches, 60% des informations qui parviennent au cerveau proviennent de la vue.
• Pouvoir de la simplicité : au plus une information est expliquée simplement, au mieux on la retiendra. Une définition longue et comprenant un vocabulaire spécialisé posera problème à l’apprenant.

Le principe global de la thérapie d’impact est que l’expérience est plus forte que le plus long des discours. Créer une expérience nouvelle permet d’éclaircir l’esprit. À cette fin, Beaulieu propose des techniques d’impact, des petites activités qui durent quelques minutes mais qui vont directement IMPACTER l’apprenant par des propositions souvent très visuelles. La plupart du temps, elles s’appuient sur l’utilisation d’objets, d’images, de métaphores ou de mouvements qui ont pour but de faire réfléchir l’élève sur les problématiques qui le concernent telles que l’estime de soi, la mémorisation,…
Chaque activité agit sur l’inconscient. Elle entraînera un ressenti, utilisera la mémoire qui fait appel à l’intuition et à l’implicite.

Afin de favoriser la mémoriser de l’activité, nous devons faire appel à des éléments connus.

La théorie du choix

Quels sont les besoins de l’élève ? Nous pourrions présenter encore une fois la pyramide de Maslow. Il nous semble cependant plus pertinent de présenter les besoins définis par Glasser, psychiatre américain et auteur de la Thérapie de la réalité et de la Théorie du choix. Cette théorie n’est rien sans l’apport de Francine Bélair, psychologue pour enfant de formation initiale pour la mise en pratique de ses théories.

Selon la Théorie du choix, l’homme n’a pas d’autres choix que de mener tout au long de son parcours de vie des démarches visant à équilibrer 5 types de besoin. Pour Glasser, ces derniers constituent de véritables instructions génétiques et orientent nos choix.

Il distingue 4 besoins psychologiques (l’appartenance, le pouvoir, le plaisir et la liberté) et un besoin physiologique (la survie) :

L’Appartenance à une multitude de groupes qui nous donnent la possibilité de nous retrouver en partie au niveau de notre culture, de nos valeurs, de nos intérêts,… Ce besoin entraîne le développement de comportements coopératifs.

Le Pouvoir est la nécessité qu’a l’individu à se réaliser et à être reconnu pour son parcours, ses compétences. L’homme a besoin d’exercer une emprise sur son environnement et sur son corps. Il développe des comportements de compétition afin de répondre à ce besoin.

Le Plaisir depuis sa naissance, l’homme en devenir apprend avec le jeu. Le plaisir lui donne la capacité d’intensifier ses efforts et de découvrir de nouveaux apprentissages.

La Liberté de faire des choix. L’homme a le besoin de penser, de décider de ses actions, et ce quelles que soient les conséquences. Par cette démarche, il développe des comportements de responsabilité.

La Survie est le premier besoin qui s’appuie sur la réponse aux nécessités biologiques (boire et manger), au souci d’être en sécurité et à la volonté de vivre.

Apprendre à l’aide des intelligences visuo-spatiale et kinesthésique

90% des apprenants ont soit l’intelligence visuo-spatiale, soit l’intelligence kinesthésique en dominante. Proposer à un apprenant en difficulté une technique mobilisant ces deux intelligences est efficace d’autant plus si l’outil facilite la compréhension et la synthèse. Pistes de réflexion pour mobiliser les intelligences visuo-spatiale et kinesthésique.

 La schématisation

Apprendre c’est comprendre. Comment fait-on pour savoir si l’on a compris ou si l’on a intégré la matière ? Pour les cours pratiques, il suffit de refaire des exercices, mais pour la théorie comment fait-on ?

L’expérience montre que l’on ne sait pas schématiser ce que l’on ne comprend pas à 100%. Prenons par exemple des concepts  connus :

  • Démocratie
  • République
  • Empereur
  • Monarchie constitutionnelle
  • Tsar

Essayez de représenter graphiquement la signification de chacun de ces concepts. L’objectif n’étant pas de retrouver le mot mais son sens.

Vous n’y arrivez pas ? Votre maîtrise de ces concepts est trop faible.

La schématisation permet bien plus que vérifier ou développer sa compréhension. Elle favorise la mémorisation. En effet, lors de l’exercice, son auteur est obligé de réfléchir et d’établir des liens logiques.

Voici comment on pourrait représenter une notion du concept de démocratie :

Les intelligences visuo-spatiale et kinesthésique

Une fois que les informations à retenir sont multiples, il est nécessaire de les ordonner :

– Pour un texte « chronologique » : technique du fer à cheval. Une case = une phrase

– Pour un chapitre : technique des ovoïdes. Un œuf = un chapitre. Un œuf dans l’œuf principal = un sous chapitre

– Donner une vue d’ensemble à des informations simples = un mandala

– Donner une vue d’ensemble et catégoriser des informations = une carte mentale

Visualmapping

Le Visual Mapping regroupe tous les modes de schématisation qui peuvent faciliter la communication d’informations à un tiers. Pour être capable de faire du Visual Mapping, il est essentiel de savoir de la facilitation visuelle ou graphique.

Pouvant être réalisé pendant un discours, avant un exposé et servir d’illustration pendant celui-ci, conçu par plusieurs personnes au sein d’un groupe à tâche, la réalisation d’un poster, d’une fresque en facilitation visuelle donne la possibilité à son auteur de laisser dans sa mémoire une image mentale puissante ainsi que des liens logiques de qualité.

On apprend par la différence et plus difficilement par la ressemblance : changer l’écriture, la police, les couleurs, les illustrations attirent le regard et favorise la mémorisation des informations.

Les intelligences visuo-spatiale et kinesthésique

Le mandala

Le mandala est un terme sanskrit qui signifie « cercle ». Occupant une place importante dans le bouddhisme, il a été détourné de son utilisation première de recentrage sur soi pour devenir un outil pédagogique : un schéma qui donne la possibilité de mémoriser visuellement un objet ou de réactiver une notion étudiée.

Utiliser de manière préférentielle en maternelle et primaire, son utilisation est simple. En effet, sa structure souple n’oblige pas son auteur à catégoriser les informations avec précisions et à établir des liens logiques.

En classe, les activités sont multiples. Le mandala peut :

– être conçu par l’élève

– être donné par l’enseignant et colorié par l’apprenant

– être complété par le jeune

La carte mentale

Dans la littérature, la carte mentale porte de nombreux noms : mindmapping – schéma heuristique – topogramme, carte d’organisation d’idées. Tony Buzan, le père de la carte mentale nous fournit un outil favorisant la compréhension, la mémorisation et la définition de liens logiques.

Sa réalisation demande un effort intellectuel plus important. Il laisse donc une trace plus importante. En effet, il ne s’agit pas de réaliser un brainstorming sous la forme d’un soleil mais réfléchir au développement de chaque rayon, de déterminer quelles sont les informations qui peuvent faire partie d’une même unité.

Le schéma heuristique peut prendre différentes formes :

– linguistique ou plutôt visuelle

– réalisée à l’ordinateur ou à la main

– conçue avec des post-it, des magnets, des marqueurs, des crayons, des collages

– élaborée seul ou en sous-groupe

– produite sur une feuille A4, sur un poster, sur le sol

– etc.

La carte mentale est un schéma structurant et visuel qui peut être utilisé pour :

organiser les idées en vue de rédiger un travail,
résumer un livre, un chapitre de livre,
réviser en vue d’un contrôle, d’un examen,
prendre des notes,
mémoriser des personnages, des définitions,
apprendre une langue,
comprendre ou faire comprendre une situation,
réaliser un exposé,
etc.

Quels sont les effets bénéfiques de la carte mentale ? Elle permet :
de faire travailler les deux hémisphères du cerveau et donc de mieux mémoriser,
de comprendre plus rapidement une situation,
d’établir des liens entre des idées,
de saisir rapidement certains éléments par l’ajout de couleurs, d’illustrations,
de mémoriser et de restituer les informations, plus particulièrement avant et pendant des examens,
de travailler en équipe, à l’aide d’une carte que tous comprennent,
de passer à l’action, par exemple pour un projet, etc.Au niveau de l’élève, les atouts du schéma heuristique sont nombreux :
réalisation rapide.
visualisation « d’un seul coup d’œil » un chapitre de cours ou un sujet.
structuration des idées.
amélioration de la compréhension du sujet.
mémorisation plus efficace.

La carte mentale est un schéma structurant et visuel qui peut être utilisé pour :

• organiser les idées en vue de rédiger un travail,
• résumer un livre, un chapitre de livre,
• réviser en vue d’un contrôle, d’un examen,
• prendre des notes,
• mémoriser des personnages, des définitions,
• apprendre une langue,
• comprendre ou faire comprendre une situation,
• réaliser un exposé,
• etc.

Quels sont les effets bénéfiques de la carte mentale ? Elle permet :

• de faire travailler les deux hémisphères du cerveau et donc de mieux mémoriser,
• de comprendre plus rapidement une situation,
• d’établir des liens entre des idées,
• de saisir rapidement certains éléments par l’ajout de couleurs, d’illustrations,
• de mémoriser et de restituer les informations, plus particulièrement avant et pendant des examens,
• de travailler en équipe, à l’aide d’une carte que tous comprennent,
• de passer à l’action, par exemple pour un projet, etc.
Au niveau de l’élève, les atouts du schéma heuristique sont nombreux :
• réalisation rapide.
• visualisation « d’un seul coup d’œil » un chapitre de cours ou un sujet.
• structuration des idées.
• amélioration de la compréhension du sujet.
• mémorisation plus efficace.

Comment réaliser concrètement une carte mentale ?

– Placer le sujet (du chapitre, de l’exposé, de la séquence de cours) au centre de la feuille.
– Faire partir de cette idée des branches principales. Utiliser des couleurs différentes pour mettre les idées distinctes en évidence.
– Détailler les branches principales en branches secondaires. Ajouter des sous-branches autant que cela parait nécessaire. Veiller à bien hiérarchiser les idées : plus on s’éloigne du centre, plus on passe du général au particulier.
– Compléter le schéma. Éventuellement, ajouter de la couleur, associer à chaque mot clé un dessin, utiliser des symboles.

Une fois la carte mentale réalisée, il faut l’afficher à un endroit stratégique afin de la voir souvent. Visualiser mentalement la carte, régulièrement et, si nécessaire, rajouter des éléments ou la modifier.

Une carte mentale est en constante évolution. Le lendemain, sa structure pourrait être réaménagée et/ou enrichie de nouvelles idées qui viennent constamment à l’esprit.

Cet outil est d’une souplesse phénoménale car « l’auditif » ou celui qui maîtrise bien l’écrit pourra mettre beaucoup de mots-clés, « le visuel » majoritairement des schémas et des images, « l’artiste » le faire à la main et l’élève qui a des problèmes de concentration en classe l’utilisera comme outil de prises de notes.

Étudier une carte mentale?

La carte mentale ne peut faire l’objet d’une évaluation. En effet, elle doit rester un outil de méthode qui rassure et non qui peut faire peur. Cependant, il peut être intéressant de permettre aux élèves de l’utiliser pour une petite interrogation. L’objectif étant de mettre en évidence les qualités de structure, de lisibilité de la carte mentale et de leur faire prendre conscience, qu’à nouveau il s’agit d’une nouvelle porte d’entrée pour la la mémorisation de plus grosses matières lors des examens, pour ne pas confondre tous les livres qu’ils ont lu, les mouvements littéraires étudiés ou avoir une vision globale des règles de grammaire.

Quelques principes :
– La mémorisation commence lors de la réalisation de la carte mentale.
– Un apprenant ne mémorise pas que la carte mentale. Il fait des aller-retour entre sa carte et son cours.
– La carte permet de réactiver plus régulièrement sa matière.
– Une carte peut se refaire sur une feuille, sur un tableau blanc, dans sa tête ou en la dessinant sur le sol en se déplaçant.

Le storytelling

Le « Storytelling » est une méthode de communication fondée sur la structure narrative d’un discours que l’on retrouve dans les contes et les récits.

Il se compose de cinq parties : une situation initiale : présentation des personnages (enfants) – environnement, un élément perturbateur, des péripéties : éléments faisant évoluer l’histoire, éléments de résolution : la clé du problème et situation finale.

Les  règles :

  • Une présentation = 1 pitch (une histoire simple)
  • Un pitch est simple et compréhensible, pas spécialement beau.
  • Un pitch répond à 3 questions : quoi ? Comment ? Pour générer quoi ?
Les personnages :

  • Le héros : celui qui agit, qui a un but et que l’on retrouve tout au long de l’histoire.
  • L’opposant : celui qui permet au héros de démontrer ses performances.
  • L’adjuvant : celui qui aide le héros à atteindre son but.

Les personnages :

  • Le héros : celui qui agit, qui a un but et que l’on retrouve tout au long de l’histoire.
  • L’opposant : celui qui permet au héros de démontrer ses performances.
  • L’adjuvant : celui qui aide le héros à atteindre son but.

 Le fer à cheval

Pour schématiser des phrases, un paragraphe, une strophe ou un texte entier, on peut recourir à la technique « du fer à cheval ». Le principe est simple : dessiner un « fer à cheval », diviser ce dernier en autant de cases qu’il y a de phrases à retenir dans l’ordre et schématiser au mieux chacune d’elles.

Lors de l’utilisation de cet outil, il est nécessaire de déterminer s’il faut être capable de retrouver l’idée ou les mots exacts de la phrase. Un mot peut être remplacé par un synonyme et l’ordre des mots a moins d’importance. Par logique, les dessins respecteront le mieux possible l’ordre des mots de la phrase.

L’élève devra alors :

Diviser le fer à cheval en autant de cases qu’il a d’éléments. Ajouter à ce nombre : une première case qui lui permettra d’expliciter la nature de l’objet qu’il explique (Le Père Goriot, tel auteur, tel type de roman…) et une dernière case qui servira de conclusion par rapport à sa schématisation : que doit-il retenir ?

Les ovoides

La technique des ovoïdes donne la possibilité de schématiser des contenus plus importants : un chapitre d’un cours par exemple. Pour cela, il faut tracer une forme ovoïde sur une feuille A3 ou A4. La taille de la feuille dépendra de l’importance du contenu à schématiser.
Au début, on trace toujours un ovoïde le plus grand possible qui représentera le chapitre, l’ensemble.

Dans l’ovoïde, on dessine des ovoïdes plus petits qui correspondront aux différents sous-chapitres.

Il faut veiller à ce que les ovoïdes soient :

  • de couleurs différentes
  • non alignés
  • non parallèles
  • espacés les uns par rapport aux autres

Les informations seront schématisées au sein de chaque ovoïde.

Il ne faut pas oublier de donner un titre au schéma… sous forme de dessins.

Le sketchnoting

Le « Sketchnoting » est une prise de notes qui se fait en une page, intégrant du texte et des idéogrammes.

Le principe de base est l’utilisation des techniques du « Visual Mapping ». L’auteur veillera à limiter le nombre minimum de couleurs, à mettre la structure en évidence avec des bannières et à employer des séparateurs afin de mettre en évidence les différentes parties du discours.

La Message Map

La « Message Map » est une technique de synthèse qui permet d’identifier les 3 informations importantes d’un discours et de sélectionner les éléments de preuve.

Les intelligences visuo-spatiale et kinesthésique

 Le tubbing

La technique du «Tubbing» part du principe que tout le monde sait lire un plan de métro.

Elle consiste à aligner les étapes d’un processus, les éléments d’une table des matières sur le schéma d’un « plan de métro ».

Les intelligences visuo-spatiale et kinesthésique

Le webbing

Le « Webbing » est un type de schéma qui permet de relier des concepts, des idées entre elles sans chercher à réfléchir à la structure du schéma ou à la catégorisation des éléments.

Les intelligences visuo-spatiale et kinesthésique

Le nuage de mots 

Travail graphique, il met en évidence les concepts récurrents en travaillant sur l’écriture des mots.

La double carte à penser 

Ce schéma donne la possibilité à son auteur de réaliser une comparaison entre deux concepts en identifiant les points communs et les différences.

Le Lego Serious Play 

Basé sur le célèbre jeu, le lego serious play est un processus qui favorise la réflexion et qui aide à établir un dialogue efficace au sein d’un groupe. Activités de groupe, cet outil demande aux personnes de construire une structure symbolique en Lego, individuellement ou en sous-groupe, et ce sur une thématique précise. La construction sera suivie automatiquement d’une explicitation de(s) auteur(s).

Intérêt de la schématisation

Les intelligences visuo-spatiale et kinesthésique

Aller plus loin ? www.kmim.eu

Improvisation

Intelligence interpersonnelleToutes les études le montrent, l’apprentissage en groupe est plus efficace si l’on a appris aux personnes à coopérer efficacement. À l’inverse du monde scolaire, celui des adultes encourage la collaboration, voire oblige la coopération.

L’improvisation est une activité qui mobilise de nombreuses intelligences :

  • Interpersonnelle car elle se joue en groupe.
  • Linguistique car elle demande à chacun des participants, des jouteurs de s’exprimer oralement.
  • Kinesthésique et visuo-spatiale parce qu’elle implique des mouvements de la part des jouteurs, des déplacements des objets imaginaires dans un lieu imaginaire.
  • Intrapersonnel parce qu’elle demande de rentrer dans la peau d’un personnage, d’une émotion.

Cette activité d’expression trouve son origine au Québec en 1977. Robert Gravel qui gouverne le théâtre expérimental de Montréal propose ce type d’expression théâtrale afin de rapprocher le théâtre du public.

Dans le cadre de cet ouvrage, l’objectif n’est pas de situer l’impro par rapport à toutes les règles, les activités, le fonctionnement des matchs,… mais de montrer en quoi elle est une activité favorisant l’écoute, la concentration et la mémorisation.

Dans l’impro, on ne parle jamais de mémorisation mais du travail que chacun des jouteurs va devoir faire sur l’écoute.

Cette « écoute » mobilise principalement la vue (l’observation des jouteurs) et l’ouïe, ainsi que notre mémoire. L’écoute représente l’attention que l’on va porter sur l’ensemble des informations données lors d’une improvisation. Ces informations sont de natures diverses, on peut les avoir sous différentes formes :

  • verbale
  • non verbale
  • de placement d’objet : mimer l’utilisation d’un objet fictif
  • de l’installation d’un lieu

La mémoire de l’improvisateur va être mise à rude épreuve, car lors d’une impro, dans le cadre d’un match ou d’un spectacle, il faut faire attention à beaucoup d’informations en même temps. Il faut faire attention notamment à/au :

  • la construction de l’histoire
  • l’interprétation du personnage
  • la relation des personnages
  • le lieu
  • les objets utilisés
  • les services : personnes qui sont sur le banc pendant le match et qui peuvent rentrer et apporter leur service

La personne possédant le plus d’écoute dans un match est généralement l’arbitre. S’il remarque un problème au niveau de l’écoute, il peut siffler une faute de manque d’écoute aux équipes ou alors de manière plus ciblée.

Utiliser l’impro dans le cadre de l’enseignement avec un but méthodologique, d’apprentissage demande de sélectionner les activités les plus appropriées à la mémorisation et quelques adaptations du processus afin de pouvoir les réaliser avec un groupe de 25.

Jeux coopératifs

Intelligence interpersonnelleLes jeux coopératifs permettent à tous les joueurs de poursuivre un objectif commun. Ce dernier ne peut être atteint que par l’entraide et la solidarité. Le défi proposé oblige la mobilisation et la concertation de chacun des participants. Il ne s’agit pas de gagner sur l’adversaire mais de faire équipe pour gagner ou perdre ensemble. Dans un jeu coopératif, les joueurs trouvent un bénéfice réciproque à aider et à se faire aider.

Très présent dans les classes des enseignements maternelles et primaires, les jeux coopératifs disparaissent par après. Dans le meilleur des cas, certains réapparaissent dans le cadre d’un cours d’éducation physique.

Apprendre à coopérer, à travailler ensemble, à partager ses ressources se fait progressivement à l’aide d’expérience, d’un vécu commun et d’un débriefing. À cette fin, il est essentiel, si l’on veut développer un enseignement basé sur l’apprentissage coopératif ou profiter des intelligences interpersonnels de son groupe, de proposer des animations coopératives comme le crayon collaboratifle parachute,…

Si ce thème vous intéresse, je vous invite à consulter les développements proposés dans l’onglet « ludique ».