Pédagogie coopérative

Principe

Cooppions-couches-1024x855Travailler en groupe, collaborer et coopérer… est-ce la même chose ? Bien sûr que non. Dans le cadre de cette section, nous traiterons de l’apprentissage coopératif. Quand vous découvrirez la section sur les jeux-cadres de Thiagi, vous aurez l’occasion de découvrir l’apprentissage collaboratif.

Les recherches ont démontré que l’apprentissage coopératif est plus efficace. Les échanges, les questions augmentent la maîtrise de l’objet et apportent plaisir et motivation aux participants. Par ailleurs, ils donnent la possibilité aux élèves d’apprendre à collaborer, compétence nécessaire dans le monde professionnel.

 Valeurs

La pédagogie coopérative vise à mettre l’accent sur une série de valeurs et à les développer tout au long des activités. Parmi ces valeurs, on retrouve :

  • Respect
  • Engagement
  • Solidarité
  • Ouverture aux autres
  • Droit à la différence
  • Confiance
  • Partage
  • Autonomie
  • Équité
  • Écoute empathique

Fonctionnement

Basé sur son enseignement sur l’apprentissage coopératif pré-suppose que l’enseignant veille à/au :

– développement et à la mobilisation des valeurs coopératives

– l’auto-évaluation par l’élève des rôles coopératifs où il est performant ou non

– la mobilisation des rôles coopératifs ou chaque élève est compétent

– développement des rôles coopératifs au chaque élève

À cette fin, son dispositif devra :

– Favoriser le travail de groupe afin d’atteindre un objectif commun

– Développer des valeurs coopératives à travers différentes activités

– Attribuer des rôles à mobiliser et à développer, et ce à chaque élève

– Mettre en place à la fin de chaque activité une phase réflexive permettant aux différents sous-groupes d’évaluer le respect des rôles et des valeurs ainsi que le développement de ses compétences coopératives.

Toutes activités coopératives commencent par la formation des sous-groupes de travail. Cette dernière peut être aléatoire ou raisonnée.

Aléatoire :

– En laissant le choix aux participants

– Par la distribution de cartes : les participants recomposent les séries

Raisonnée :

– En fonction des compétences des participants (coopératives, disciplinaires) : complémentaires ou identiques

Rôles

L’apprentissage coopératif se caractérise par le développement d’un esprit de groupe. Chaque membre se sent responsable par rapport aux autres et apporte sa pierre à l’objectif qu’ils doivent atteindre. A cette fin, chacun aura un ou plusieurs rôles précis en fonction de ses compétences acquises ou des compétences qu’ils souhaitent développer.

L’animateur: Rôle d’animateur par rapport à la tâche : il rappelle et explique la consigne et gère les discussions et actions de chacun des membres. Il anime les débriefing du sous-groupe.

Le vérificateur: Rôle de secrétaire : il garde les documents, lis consignes les décisions, il vérifie que ce qui devait être fait a été réalisé.

Le responsable du temps et du matériel: Rôle d’horloger : il gère le timing des actions et interventions du groupe, la planification des tâches et rappel les échéances.

Le médiateur: Rôle de conciliateur : il veille au bon climat du groupe, règle les conflits, installe un climat positif en félicitant les membres du groupe pour les actions et attitudes engagées et encourage ceux qui doute.

Le remplaçant: Rôle de doublure : en cas d’absence d’un membre du sous-groupe, le remplaçant prend ses fonctions.

Le secrétaire: Rôle d’archiveur : il préserve les documents utiles (feuilles du professeurs, notes du groupe…), prends note des réflexions du groupe et prends soin d’avoir les documents au cours.
L’observateur Rôle de coopérateur : il note et identifie les comportements positifs au niveau des habilités coopératives.

Le communicateur: Rôle d’interface : il est la courroie de transmission de l’information entre l’enseignant et son équipe : questions, informations, pistes… et entre son sous-groupe et le grand groupe.

L’organisateur de travail: Rôle de répartir. En dehors de rappeler le rôle de chacun, il explique et rappelle à chacun ce qu’il doit faire afin de réaliser la tâche efficacement.

Le délégué à la mémoire profonde: Rôle de rappel : en début de séances d’exercices, il réexplique les points de théorie qui peuvent aider à réaliser la tâche. Par la suite, il rappelle les consignes de l’activité.

Le délégué aux hypothèses: Rôle de remise en questions de la dynamique de groupe, du travail accompli, de la méthode utilisée pour réaliser la tâche.

Le vérificateur: Rôle d’évaluateur : il confronte le produit réalisé par le sous-groupe aux critères d’évaluation proposé par l’enseignant afin de donner à ses équipiers la possibilité d’améliorer le travail réalisé.

Installation

Pour pratiquer l’apprentissage coopératif, il est nécessaire de :

  • Créer un climat de classe favorable
  • Faire la connaissance de soi et des autres
  • Construire des représentations positives du travail en équipe
  • Construire une définition commune du concept de coopération et des valeurs qui le sous-tendent

Afin de créer un climat favorable, il est utile de confronter le groupe à un stage de type « team building » favorisant la cohésion et l’entraide entre les participants. Régulièrement, il faudra leur proposer des jeux coopératifs. À chaque fois, un débriefing sera réalisé afin de faire le point sur ce qu’ils ont découvert sur eux, sur les autres et sur la coopération.

Si ces activités permettent aux élèves de se découvrir et d’apprendre à connaître les autres, on peut recourir à d’autres outils tels que les intelligences multiples, l’ennnéagramme.

En parallèle, on les confrontera à une tâche complexe, un défini n’ayant de préférence aucun lien avec une matière scolaire : une construction, l’organisation d’une sortie, la participation d’un concours, la récolte de,… Un débriefing régulier ainsi qu’une régulation pour optimiser le travail en équipe aideront à la construction d’une image positive du travail en équipe.

Après cette première expérience et en s’appuyant sur tous les rapports de débriefing, le groupe pourra construire une définition commune du concept de coopération et des valeurs qui y sont liées.

Activités coopératives

Baser son enseignement sur l’apprentissage coopératif implique que le professeur recourt à différents types de dispositifs pour former et animer les sous-groupes.

Au niveau de la formation des sous-groupes, il faut déterminer si :

  • la composition sera aléatoire.
  • les équipes seront homogènes ou hétérogènes au niveau de leurs compétences transversales, coopératives ou disciplinaires.
  • les sous-groupes seront stables ou non tout au long de l’année.
  • ils seront identiques ou non suivant la discipline.

Une fois le groupe formé, il est nécessaire de réfléchir au processus de travail. À cette fin, il faudra répondre aux questions suivantes :

  • Chacun des participants a-t-il un ou plusieurs rôles définis ?
  • Évalue-t-on le respect des rôles de chacun ?
  • Dans le processus, auront-ils aussi des tâches individuelles à réaliser ?
  • Y aura-t-il des interactions entre les groupes ?
  • Va-t-on prévoir un transfert d’équipiers à certains moments ?
  • Le processus sera-il entrecoupé par des interventions plus ou moins longue de l’enseignant ?
  • Y aura-t-il des débriefings en sous-groupe ou en grand groupe ?

À cette fin, différents outils sont possibles tels que les Jigsaw, les jeux-cadres de Thiagi,…

Modalités de fonctionnement et outils

Jigsaw

Le Jigsaw est un enseignement en puzzle qui se déroule en trois étapes : individuel, entre experts, au sein du sous-groupe hétérogène de 6 participants.
Individuel : après avoir divisé l’objet de l’apprentissage en plusieurs parties, le formateur répartit chaque unité à un nombre de participants équivalents.
Entre experts : cette phase permet à tous les participants qui ont découvert la même unité de se réunir et de mettre ensemble leurs compréhensions, incompréhensions et explications.
En sous-groupe : une fois que chaque expert a eu l’occasion d’augmenter son expertise par la coopération avec ses pairs, le formateur compose des sous-groupes reprenant un représentant de chaque unité. Au sein de son sous-groupe, chaque participant devra former ses collègues afin de transférer ses acquis.

Si le groupe travaille sur l’acquisition d’une procédure, l’ordre de présentation des unités sera important. Il peut être envisagé d’évaluer individuellement les acquis.

TGT

Le TGT ou Team Game Tournament (Tournoi en jeux d’équipes) est une combinaison de coopération intragroupes et de compétition intergroupes. Le processus se divise en deux temps.

Le premier est dirigé par le formateur. Ce dernier transmet l’apprentissage à son groupe et divise par la suite son groupe en équipes de 4-5 apprenants de niveau hétérogène qui devront s’entraîner à acquérir l’objet : le savoir, la tâche, etc. Comme le propose Chamberland,il peut être intéressant de recourir à un « bumping d’équipes » qui permettra pendant un temps limité de changer les membres d’une équipe afin de lancer une nouvelle dynamique.

Le second temps est une phase d’évaluation des acquis à travers des jeux concours, des défis et des tournois. Les affrontements mettent face à face deux joueurs d’équipes différentes mais de niveaux semblables. Le formateur pose les questions et les attribue aux participants. Chaque équipier devra montrer sa maîtrise de la matière pour pouvoir rapporter des points à son équipe. Il est donc important, que dans la phase d’entraînement, les différents membres du groupe aident et vérifient le niveau d’acquisition de leurs équipiers.

Le formateur peut recourir à deux types de tournois : en petites équipes de 4-5 participants.
Les tournois en petites équipes augmentent l’efficacité du processus. En effet, chaque équipier se noie moins dans la masse du groupe et doit donc participer.

Ce système favorise une compétition interpersonnelle ainsi qu’une compétition intergroupale. En effet, le processus prévoit la mise en avant du meilleur groupe via un certificat ou un autre système de félicitations.

TAI

Le TAI (Team Assisted Individualization) est une activité d’apprentissage coopératif qui s’adresse à des groupes hétérogènes au niveau de leur maîtrise d’une matière.

Le formateur compose des groupes hétérogènes de 4-5 apprenants qui travailleront ensemble sur une séquence d’apprentissage. A cette fin, ils auront un dossier reprenant les explications, des exercices ainsi qu’un correctif. Ce dossier est composé de plusieurs parties correspondant chacune à un niveau de difficulté.

Chaque équipier aide son voisin et exerce un contrôle sur l’activité et la maîtrise de ce dernier. A la fin de l’apprentissage, chaque équipe recevra un état des réussites de l’équipe en fonction des niveaux réussis par l’ensemble de l’équipe.

Pour Slavin, ce  processus d’apprentissage coopératif est intelligent car il intègre récompenses d’équipe, responsabilité individuelle et individualisation de l’enseignement. Toutefois, il demande au formateur la création de nombreux outils conçus en fonction des niveaux de maîtrise de la matière.

CIRC

Méthode coopérative Integrated Readind and Composition est un processus qui permet d’augmenter l’acquisition de la lecture et de l’écriture. L’enseignant forme des sous-groupes avec un nombre pair d’élèves. Dans ces sous-groupes, il définit des duos hétérogènes au niveau de leur compétence. Chaque duo travaille sur un texte (lecture, compréhension du vocabulaire, recherche du sens…). Une fois ce travail réalisé le sous-groupe se réunit afin de partager ses découvertes. Ensemble, ils réalisent une production écrite.

Le processus prévoit l’évaluation des élèves par l’enseignant. Pour cela, il faut que les autres membres du groupe jugent que l’évalué est prêt.

Principes et valeurs

Coopérer, faire ensemble une tâche déterminée. La coopération permet de développer l’intelligence interpersonnelle. Pour ceux qui la possèdent déjà, l’apprentissage coopératif leur apportera plaisir et efficacité.

Pour comprendre ce que l’on entend par la pédagogie coopérative, nous nous baserons sur la définition d’Howden et Martin (199 :7). Selon eux, « l’apprentissage coopératif est une approche interactive de l’organisation du travail qui met l’emphase sur le travail de l’équipe. Des élèves de capacité et de talent différents y ont chacun une tâche précise et travaillent ensemble pour atteindre un but commun.

Cette pédagogie donne la possibilité à un groupe de jeunes de profiter des compétences spécifiques de chacun et de construire de nouveaux talents par l’échange, tout cela, dans un environnement naturel d’interaction humaine.

Pour qu’il y ait une pédagogie de coopération, il faut respecter certaines conditions. Les 3 premières peuvent se faire sans aucune difficulté par les jeunes, les 3 dernières dépendent du bon vouloir de l’enseignant.

  • un climat favorable à la coopération : il s’agit de développer un esprit d’équipe. A cette fin, il faudra que les membres apprennent à se connaître, définissent une identité de groupe, respectent les difficultés de chacun et offrent un soutien à l’apprentissage.
  • la composition du groupe: si le groupe est composé par les élèves et non par l’enseignant, il est important qu’il dépasse le simple critère de l’amitié. En effet, la composition du groupe doit être hétérogène en tenant compte des compétences, des intelligences, du sexe des individus, etc. Avoir profilé l’ensemble de la classe facilite donc le travail de composition des groupes.
  • l’interdépendance et la responsabilisation: ensemble les apprenants devront définir les rôles de chacun, préciser les objectifs du groupe et développer un sentiment d’empathie pour les membres.
  • Le développement d’habilités de coopération : apprendre à travailler ensemble, à gérer un groupe, à écoute l’autre, cela s’apprend. L’enseignant peut aider à acquérir ces compétences et rendre ainsi le travail de ses élèves plus efficace.
  • La prise d’une posture réflexive sur le groupe et son fonctionnement : idéalement, l’enseignant doit favoriser le questionnement de ses élèves sur leur fonctionnement, le comportement de chacun, la réalisation du produit, etc.
  • Un statut de consultant et de facilitateur du professeur. Ce dernier a pour mission de lancer la tâche, d’observer et de réguler s’il voit que certains groupes dysfonctionnent.

Toutes ces conditions vont permettre aux jeunes de développer l’intelligence intrapersonnelle et améliorer leur dynamique interpersonnelle.

Réfléchir à l’application et respecter ces conditions vous permettra de différencier la mauvaise expérience du travail de groupe où le travail de chacun des membres est aléatoire d’un apprentissage coopératif efficace et plaisant ou chacun est acteur.

Activités coopératives

S’inspirant de Salvin, Baudrit  distingue de nombreuses activités coopératives.

1) Le TGT (Salvin, 1990)

Le TGT ou Team Game Tournament (Tournoi en jeux d’équipes) est une combinaison de coopération intragroupes et de compétition intergroupes.  Le processus se divise en deux temps.

Le premier est dirigé par le formateur. Ce dernier transmet l’apprentissage à son groupe et divise par la suite son groupe en équipes de 4-5 apprenants de niveau hétérogène qui devront s’entraîner à acquérir l’objet : le savoir, la tâche, etc.

Comme le propose Chamberland (2006 : 88) il peut être intéressant de recourir à un « bumping d’équipes » qui permettra pendant un temps limité de changer les membres d’une équipe afin de lancer une nouvelle dynamique.

Le second temps est une phase d’évaluation des acquis à travers des jeux concours, des défis et des tournois. Les affrontements mettent face à face deux joueurs d’équipes différentes mais de niveaux semblables. Le formateur pose les questions et les attribue aux participants. Chaque équipier devra montrer sa maîtrise de la matière pour pouvoir rapporter des points à son équipe.  Il est donc important, que dans la phase d’entraînement, les différents membres du groupe aident et vérifient le niveau d’acquisition de leurs équipiers.

Le formateur peut recourir à deux types de tournois : en petites équipes de 4-5 participants.

Les tournois en petites équipes augmentent l’efficacité du processus. En effet, chaque équipier se noie moins dans la masse du groupe et doit donc participer.

Ce système favorise une compétition interpersonnelle ainsi qu’une compétition intergroupale. En effet, le processus prévoit la mise en avant du meilleur groupe via un certificat ou un autre système de félicitations.

2) Le STAD (Salvin, 1990)

Le STAD ou Student Team Achievement Divisions est un processus collaboratif qui est récompensé pour les apprentissages individuels de chaque membre du groupe.

Le processus du STAD est identique à celui du TGT. La première différence se situe au niveau de l’attribution des points. Ceux-ci sont liés aux progrès ou non-progrès de chaque participant par rapport aux résultats antérieurs.

Comme dans le TGT, chaque équipier rapporte ses points à son équipe. Dans le STAD, le plus important est le challenge réalisé avec soi-même. L’équipier concourt d’abord avec lui-même.

 

3)Le TAI (Salvin, 1995)

Le TAI ou Team Assisted Individualization (individualisation assistée par une équipe) est une

activité d’apprentissage coopératif qui s’adresse à des groupes hétérogènes au niveau de leur maîtrise d’une matière.

Le formateur compose des groupes hétérogènes de 4-5 apprenants qui travailleront ensemble sur une séquence d’apprentissage. A cette fin, ils auront un dossier reprenant les explications, des exercices ainsi qu’un correctif. Ce dossier est composé de plusieurs parties correspondant chacune à un niveau de difficulté.

Chaque équipier aide son voisin et exerce un contrôle sur l’activité et la maîtrise de ce dernier.

A la fin de l’apprentissage, chaque équipe recevra un état des réussites de l’équipe en fonction des niveaux réussis par l’ensemble de l’équipe.

Pour Slavin, ce  processus d’apprentissage coopératif est intelligent car il intègre récompenses d’équipe, responsabilité individuelle et individualisation de l’enseignement.

Toutefois, il demande au formateur la création de nombreux outils conçus en fonction des niveaux de maîtrise de la matière.

4) le Jigsaw-Teaching

Le Jigsaw est un enseignement en puzzle qui se déroule en trois étapes : individuel, entre experts, au sein du sous-groupe hétérogène de 6 participants.

  • Individuel : après avoir divisé l’objet de l’apprentissage en plusieurs parties, le formateur répartit chaque unité à un nombre de participants équivalents.
  • Entre experts : cette phase permet à tous les participants qui ont découvert la même unité de se réunir et de mettre ensemble leurs compréhensions, incompréhensions et explications.
  • en sous-groupe : une fois que chaque expert a eu l’occasion d’augmenter son expertise par la coopération avec ses pairs, le formateur compose des sous-groupes reprenant un représentant de chaque unité. Au sein de son sous-groupe, chaque participant devra former ses collègues afin de transférer ses acquis.

Si le groupe travaille sur l’acquisition d’une procédure, l’ordre de présentation des unités sera important. Il peut être envisagé d’évaluer individuellement les acquis.

Les rôles

Lors de chaque activité de nombreux rôles peuvent être attribués aux élèves. Si l’enseignant a réellement l’objectif de développer les compétences coopératives de ses étudiants il devra :

  • faire un débriefing permettant à chaque élève de situer sa maîtrise du rôle et identifier ce qu’il peut mettre en place pour être plus efficace.
  • veiller à ce que chaque élève endosse des rôles multiples pendant toute son année

Voici une liste des rôles possibles :

Rôles Missions
L’ animateur Rôle d’animateur par rapport à la tâche : il rappelle et explique la consigne et gère les discussions et actions de chacun des membres. Il anime les débriefing du sous-groupe.
Le vérificateur Rôle de secrétaire : il garde les documents, lit les consignes et les décisions, il vérifie que ce qui devait être fait a été réalisé.
Le responsable du temps et du matériel Rôle d’horloger : il gère le timing des actions et interventions du groupe, la planification des tâches et rappelle les échéances.
Le médiateur Rôle de conciliateur : il veille au bon climat du groupe, règle les conflits, installe un climat positif en félicitant les membres du groupe pour les actions et attitudes engagées et encourage ceux qui doutent.
Le remplaçant Rôle de doublure : en cas d’absence d’un membre du sous-groupe, le remplaçant prend ses fonctions.
Le secrétaire Rôle d’archiveur : il préserve les documents utiles (feuilles du professeur, notes du groupe…), prend note des réflexions du groupe et prends soin d’avoir les documents au cours.
L’observateur Rôle de coopérateur : il note et identifie les comportements positifs au niveau des habilités coopératives.
Le communicateur Rôle d’interface : il est la courroie de transmission de l’information entre l’enseignant et son équipe : questions, informations,  pistes… et entre son sous-groupe et le grand groupe.
L’organisateur de travail Rôle de répartition. En dehors de rappeler le rôle de chacun, il explique et rappelle à chacun ce qu’il doit faire afin de réaliser la tâche efficacement.

Le délégué à la mémoire profonde

 

Rôle de rappel : en début de séance d’exercices,  il réexplique les points de théorie qui peuvent aider à réaliser la tâche. Par la suite, il rappelle les consignes de l’activité.

Le délégué aux hypothèses

 

Rôle de remise en questions de la dynamique de groupe, du travail accompli, de la méthode utilisée pour réaliser la tâche.
Le vérificateur Rôle d’évaluateur : il confronte le produit réalisé par le sous-groupe aux critères d’évaluation proposés par l’enseignant afin de donner à ses équipiers la possibilité d’améliorer le travail réalisé.